In this section, I present the other research projects I’m working on, besides my Ph.D. projects, and publish updates about their progresses. As said in my introduction to this blog, not all the material is in English, but I try, as much as possible to translate the texts that are originally in other languages.
2008: Project #1: Study of the manga readers in Europe and their reception of manga narratives
In this project, initiated by the Professor Jean-Marie Bouissou from the Center for International Research and Study in Paris, an international group of scholars has gathered in the Manga Study Network, in order to find out more about manga readers in Europe and how they receive these stories, initially aimed for a Japanese audience. The theories and methods are mostly based on sociology, but other fields are also put to contribution, like political science, media & communication studies, or linguistics.
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Dans cette section, je présente les autres projets de recherche sur lesquels je travaille, en parallèle de ma thèse. Comme annoncé dans l’introduction de ce blog, une partie de ce matériel est en anglais et se trouve donc sur mon autre blog.
2012: Recension:
2008: Projet #1: Etude des lecteurs de mangas en Europe et de leur réception de ces univers narratifs
Dans le cadre de ce projet, initié par le Professeur Jean-Marie Bouissou du Centre d’Etude et de Recherche Internationale de Paris, un groupe de chercheurs internationaux s’est réuni au sein du Manga Study Network (dont le site n’existe malheureusement plus à cette date – 06.02.2013), afin d’en apprendre plus sur les lecteurs de mangas européens et la manière dont ils reçoivent ces histoires, à l’origine destinées à un public japonais. Les théories et méthodes proviennent essentiellement de la sociologie, mais d’autres disciplines sont aussi mises à contribution, comme les sciences politiques, les sciences de la communication et des médias ou encore la linguistique.
Conference du 8 novembre 2007: Des mangas de Hokusai à Naruto, Histoire d’un langage visuel à portée globale
Dans le cadre du Festival de la Culture du Japon, j’ai organisé une petite conférence sur l’histoire du manga avec l’aide de l’association Yume et des amis de Genève-Shinagawa, qui s’est tenue dans un des auditoires de l’Université de Genève.
- Professeur Helen Loveday
Chargée de cours – Histoire de l’art asiatique, Université de Genève
Conservatrice – Collections Baur, Genève
Humour et jeux visuels dans les estampes de l’époque Edo (1615-1868)
- Ariane Beldi
Doctorante – Science des Médias & de la Communication, Université de Genève
Le manga moderne : un langage visuel et une industrie multimédia
- Marco Pellitteri
Chercheur – Sociologie et Recherche sociale, Université de Trento, Italie
Le manga en Italie : du débat politique sur l’«invasion» des héros japonais à la créolisation transculturelle
Cette conférence avait pour but de réunir deux types de fans du Japon qui ne se parlent presque jamais: d’un côté, les tenants du Japon “traditionnel”, passionnés de littérature ancienne, de calligraphie, des arts floraux, papiers et graphiques que la civilisation japonaise a produite, et de l’autre, les tenants du Japon high-tech, nourris aux mangas, animes, jeux vidéos et autres “tamagochis”. L’idée était de montrer que l’industrie du divertissement japonais, centrée sur la création d’univers manga, tire une bonne partie de sa sève de ce Japon ancien, et tout particulièrement de l’artisanat des estampes, de l’art graphique, des préceptes Zen,… Il s’agissait aussi de montrer qu’aucune culture ne se développe jamais en complète autarcie et que le manga, ainsi que l’immense ensemble commercial auquel il a donné naissance, doit autant au processus de mondialisation des échanges culturels, tel que nous le connaissons depuis près de 200 ans, que les industries occidentales du divertissement. Les deux publics ont bien répondu présent et ont effectivement pu amorcer un début de dialogue.
Afin de permettre aux participants d’en apprendre plus sur les sujets traités par les trois intervenants, j’ai proposé une sorte de page de bonus avec une bibliographie d’ouvrages qui ont servi à préparer les présentations.