Quand la loi du plus fort, celle de la violence intégriste, triomphe en toute impunité. Alors que la justice Tunisienne se montre si faible avec les terroristes, et si dure avec les esprits libres. Que tant de langues sont nouées par la peur de l’insécurité, elles qui ont fait la révolution en criant leur besoin de liberté. Il ne reste plus des corps désarmés pour se battre… Celui de Pauline, Marguerite et Joséphine, parties pointer leurs seins pacifiquement contre l’injustice et l’obscurantisme frappant Amina, nous représentent toutes et tous. Soutenons-la, soutenons-les. Au nom de notre amour commun pour la liberté de conscience et d’expression. Sans frontières ni fausse pudeur.
Caroline Fourest